
Une personne que je pensais fiable m'avait recommandé ce bouquin au titre pour le moins alléchant...Pas de chance il s'agit de la seule chose réellement bonne de ce livre.
Kundera pensait que le roman pouvait permettre d'explorer l'humain au même titre que la philosophie ou la psychologie. Il permet même d'aller plus loin puisque quasiment dénué de contraintes. Dans ce roman notre cher Milan essaye d'explorer la liberté...et il ne me convainc ni sur la forme (notamment des chapitres trés courts), ni sur le fond (d'autres ont fait mieux).
Je pense que le titre du roman de Kundera nait de la rencontre de deux réflexions :
-L'homme est mortel et voit sa vie se dérober sous ses pieds. Chaque instant qui passe est irrémédiablement perdu dès lors on pourrait être amené à vivre la vie avec légèreté si nous n'étions pas rapidement rattrapé par la pesante quête de signification qu'implique la vie humaine.
-L'homme est fondamentalement libre, dire le contraire est bien souvent le résultat de mensonges que l'on s'inflige à soi même. Ce n'est cependant pas sans raison que l'on masque notre libre arbitres derrières les atours de la mauvaise foi. Notre liberté acceptée nous voici seul responsable de nos actions et cette légèreté que nous promettait la liberté devient rapidement d'une insoutenable pesanteur, un fardeau qui nous pousserait facilement au confort de l'obscurantisme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire