
"La religion est l'opium du peuple" dit Marx en son temps...Il faudrait sans doute tourner cette phrase au passé et ce ne sont pas les positions de Benoît XVI qui feront remonter le petit Jésus dans le Top 50. Si c'est dans l'église que l'on cherchait hier le sel de la vie c'est aujourd'hui dans la consommation que l'on poursuit notre (vaine) quête de sens.
Voilà en bref ce que m'a évoquée cette photo qui aurait sa place dans mon musée d'art contemporain virtuel. Merci à Katharina de l'avoir prise à Marseille.
5 commentaires:
Pourtant, "l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance..."
Je ne sais plu qui a dit ça, mais d'après cette personne extralucide le peuple a encore besoin de son opium religieux...
Pauvres hussards noirs.
Jolie photo...
Le comble de cette glissade de la religion à la consommation, c'est peut-être l'ésotérisme, ou comment consommer de la religion à grandes bouchées...
OUI! et 2x OUI!
Tu devrais reposter les belles photos de la vierge en néon de Lourdes...
Rien à voir, mais pour répondre à matt bitch, pour côtoyer régulièrement un prof ^^, je peux te dire que leur engagement est porté par l'espérance aussi, enfin certains en tout cas, une espérance qui a vraiment du mal à être satisfaite, à la fois du côté du niveau mental et social des élèves, et aussi par le chaos éthique de l'éducation nationale. M'enfin je ne suis que témoin. En tout cas peu de curés ne m'ont autant marqué que certains profs, sauf bien sûr le Père Simon et ses douces caresses quand j'avais 7 ans.
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