Vaut-il mieux un manipulateur de masse qui ne respecte pas ses principes mais conduise le troupeau dans une direction qui favorise a priori sa pérennité ou vaut il mieux un individu qui respecte ses principes mais n’a d’impact que sur lui-même…
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4 commentaires:
Ohlàlà comment je te ressors avec une délectation non dissimulée l'exemple de ton bien-aimé mahatmah !
Dans le cas Gore, la suspicion vient surtout du fait qu'il n'avait jamais vraiment fait état de velléités écologiques avant de devoir se construire une légitimité autre que "j'aurais dû être président mais la Floride a merdé".
Alors que dans le cas Goule, non. Dans le cas Pharnaum non plus remarque. Et que dire du cas Binet ! Je crois qu'il est préférable que je me cas Rapatte.
Pour Al Gore je ne parle pas de ses "intentions", de ses motivations initiales...
La mauvaise foi humaine étant ce qu'elle est j'ai déjà du mal à être au clair vis à vis de mes propres motivations...alors celles d'Al Gore...
D'autant plus que je suis convaincu qu'un homme politique fini toujours par se perdre dans ses motivations...Je suis convaincu qu'à force de justifier ces actions par des motivations nobles on finit par se convaincre soi même.
Michel Onfray disait dans un entretien avec Sarko qu'un vrai philospohe est incapable de faire de la politique car la conviction personnelle est incompatible avec le pouvoir, tout comme l'intégrité est incompatible avec l'efficacité. (Friedrich Kemar, Pleymo).
Qui est ce Friedrich Kemar?
"Intégrité et efficacité"...Voilà posé en trois mots une question bien essentielle que je réutiliserais!
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