Alan Sokal est physicien. En bon adepte des sciences exactes, il n'est pas sans trouver que de sciences molles à supercherie éhontée il n'y a qu'un pas. Il le pense et il entend le prouver. Pour ce faire il va chercher à« Publier un article généreusement assaisonné de non-sens qui (a) sonne bien et (b) flatte les préconceptions idéologiques des éditeurs», ledit article est humoristiquement intitulé "Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformatrice de la gravitation quantique".
Conformément aux attentes de son auteur le papier est publié dans la revue Social Text. Sokal annonce le jour même dans la revue Lingua Franca que l'article était un canular « une satire du discours mensonger de la gauche, des références laudatives, des citations grandioses et d'un non-sens pur, structurée autour des citations les plus stupides possibles d'universitaires spécialistes de sciences sociales se rapportant aux mathématiques et à la physique » (NB : Sokal était lui-même un homme de gauche et c’est la raison pour laquelle il souhaitait mettre fin à ses dérives.)
Les personnes amusées par ce paragraphe pourront apprécier "A Small World" de David Lodge (que j'ai personnellement trouvé assez médiocre mais qui passe pour une référence en terme de critique d'un certain milieu académique)
Conformément aux attentes de son auteur le papier est publié dans la revue Social Text. Sokal annonce le jour même dans la revue Lingua Franca que l'article était un canular « une satire du discours mensonger de la gauche, des références laudatives, des citations grandioses et d'un non-sens pur, structurée autour des citations les plus stupides possibles d'universitaires spécialistes de sciences sociales se rapportant aux mathématiques et à la physique » (NB : Sokal était lui-même un homme de gauche et c’est la raison pour laquelle il souhaitait mettre fin à ses dérives.)
Les personnes amusées par ce paragraphe pourront apprécier "A Small World" de David Lodge (que j'ai personnellement trouvé assez médiocre mais qui passe pour une référence en terme de critique d'un certain milieu académique)
1827
Dix ans après la mort de Napoléon, JB Pérès nous démontre que celui ci n'a jamais existé, qu'il s'agit d'une simple allégorie, d'un mythe. Le texte est ici et je pense que nombre de personnes pourraient douter de l'existance de Napoléon suite à cette lecture.
Que conclure? Que la construction de la réalité appartien aux belles plumes et aux orateurs? A l'ironie d'une société de "l'information"?
8 commentaires:
Je crois que Sartre te répondrait que c'est le cas. Et ta voisine Mélodie, te dirait d'arrêter de te prendre la tête et de chanter avec elle. Je parle même pas de Julien.
Oh le petit conspirationniste !
Le gros biais du type d'Agen, c'est qu'il défend une idée en cherchant des arguments qui étayent sa thèse : et donc il fait référence d'abord au grec, ensuite au latin, comme si, sous couvert de sa grande connaissance de ses deux langues, elles avaient fini par être interchangeables dans leur portée...
Le pire argument reste celui des saisons, qui est quand même un beau ramassis de conneries.
En revanche Boris Eltsine n'est pas mort, il joue au poker avec Elvis et Hitler dans un bunker en Antarctique.
* de "ces" deux langues
Tsiou, franchement M je sais pas qui tu es mais tu te trompes sur toute la ligne, Boris n'est pas mort. Il fait des concours de tee shirts mouillés sur la plage près de Lyon.
Si on se lance dans le thread d'humour:
Vous savez que l'arrière petite fille de Pérès est une athlète antillaise?
Je la croyais ex première ministre d'un pays du Proche Orient.
Non en fait ça c'est son arrière grand père.
Elvis ne peux pas jouer au poker avec Eltsine pour la simple raison que chez Elvis c'est rock n' roll et chez Boris c'est soirée disco.
Je sors.
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