Ca naît sous un plafond, un ciel stérilisé,
Ca palpite au début, ça va vite se calmer,
Ca rampe sur la moquette, se cogne à la télé,
Ca se frotte la tête et reste hypnotisé.
Ca apprend à l'école que l'ennemi c'est l'étranger,
Ca s'aggripe à des grappes d'abrutis concentrés.
Ca défile le soir bien habillé,
Ca brille un peu au hasard ;
Mais ça oublie d'aimer.
Ca court après les filles sans culottes l'été,
Ca se laisser raser la tête à l'appel de l'armée.
Ca fait un BTS :"Je veux commercialiser",
Ca téléphone en voiture parfois par pour de vrai,
Ca trouve un ventre et des seins à remplir dans l'année,
Ca fait plaisir aux parents, à un oncle ou curé.
Ca glisse une bague au doigt, la femme est dix fois trompée,
Ca sera pour toujours, mais ça oublie d'aimer.
Ca divorce après deux ans même si l'enfant est né,
Ca reste indifférent, la mère va l'éduquer,
Ca continue à bosser, toujours bosser,
Ca empile de la tune quand le chance est passée,
Ca commence à comprendre que le temps n'attend pas,
Ca flétrit comme la viande achée dans les repas,
Ca mange des remords, et renvois des regrets,
Ca s'écroule sur la table.Et ça oublie d'aimer.
Bien sûr il nous faut se plier en 4 pour,
Eviter les excés que l'on trouve aux détours,
Des villes et des cités, celles qui le même jour,
Peuvent jeter à nos pieds toute la haine, tout l'amour.
En plus il nous faudrait, pardonner pour les autres,
Leur construire leur paix comme un lego d'apôtre,
Il faudrait tout porter leurs affaires, les nôtres,
Martyrs et fiers d'aimer marchant la tête haute
Mais ça oublie...D'aimerC'est peut être un peu démago mais dieu que c'est agréable à entonner à
tue-tête. Essaye toi le jeune devant ton ordinateur ça diminuera ta dose de
prozac pour aujourd'hui
lundi, juillet 24, 2006
Prohom - Ca oublie d'aimer
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4 commentaires:
salut jean fou, je voudrais te conseiller le magnifique album de Grand Corps Malade que j'ai récemment découvert, c'est surprenant comme textes, ya pas de rebellion, pas de rpise de tete, il parle juste de la vie, telle qu'elle est, telle que lui seul arrive a la percevoir depuisson accident de voiture, je te conseilel particulierement "vu de ma fenêtre" et " je dors sur mes deux oreilles", c'est beau.
Vu de ma fenêtre
Vu de ma fenêtre, y'a que des bâtiments
Si j'te disais que je vois de la verdure, tu saurais que je mens
Et puis pour voir un bout de ciel, faut se pencher franchement
Vu de ma fenêtre, y'a des petits qui font du skate, ça fait un bruit, t'as mal à la tête
Et puis y'a des gars en bas qui galèrent
Ils sont là, ils font rien, ils prennent l'air
Surtout le printemps, surtout l'été, surtout l'automne, surtout l'hiver
Vu de ma fenêtre, y'a vachement de passage, de Carrefour à la mairie je vois des gens de tout âge
Du métro à la boulangerie, je vois toutes sortes du visages
Et puis en face bien sûr, y'a Vidéo-Futur, toute la nuit, les mecs s'arrêtent devant en voiture
Franchement le patron, il doit être blindé
Moi aussi quand je serai grand, je veux vendre et louer des DVD
Je suis aux premières loges pour les arrachages de portables, j'ai une vue très stratégique
Si j'étais une poukave, je louerais mon appart comme planque aux flics
Vu de ma fenêtre, y'a le café de France, juste en bas, à deux pas
Il est tenu par des Rebeus, j'te jure, ça s'invente pas
Y'a des meufs bien coiffées qui viennent prendre un café,
Y'a des petits couples sereins qui viennent boire un coup avant d'en tirer un
Et y'a des gentils poivrots qui viennent oublier leurs galères dans la bière
Surtout le printemps, surtout l'été, surtout l'automne, surtout l'hiver
Aux beaux jours, ils mettent même des tables en terrasse
Vu de ma fenêtre, y'a plein de monde au soleil c'est ma classe
Et comme je vois tout, de ma planque, comme un keuf
Mes potes m'appellent avant de venir pour savoir s'il y a de la meuf
Vu de ma fenêtre, celui que je vois le plus souvent c'est Ludo
Il est gentil mais quand tu le croises c'est pas forcément un cadeau
Si tu le supportes pendant une heure, j'te jure t'es costaud
C'est le mec qu'on appelle la cerise sur le ghetto
Vu de ma fenêtre, c'est pas de la télé-réalité, ni un sitcom d'AB Production
Et je vois pas mal de gens qui triment et voient la vie comme une sanction
Et même si face à la galère, ils préfèrent se taire, ils mettent pas de genoux à terre et le poing en l'air ils restent fiers
Surtout le printemps, surtout l'été, surtout l'automne, surtout l'hiver
Parce que oui, vu de ma fenêtre, je vois pas mal d'espoir
Quand je vois le petit blond jouer au foot avec le petit noir
Quand je vois des gens qui se bougent, quand je vois des gens qui se mettent des coups de pied au cul,
Pour sortir de la zone rouge, et pour que la vie vaille le coup d'être vécue
Quand je vois ces deux hommes qui boivent un coup en riant, alors qu'ils sont soi-disant différents,
Parce que l »un dit « Shalom » et l'autre dit « Salam » mais putain ils se serrent la main, c'est ça l'âme de mon slam
Je prends ça comme un bon signe, c'est peut-être un espoir infime
Mais je te jure que je l'ai vu, c'est pas pour la rime
Bon c'est vrai que vu de ma fenêtre, je vois aussi la galère, la misère, les suicidaires, et les retours au pays en charter
Mais je suis un putain de rêveur, un grand optimiste, c'est une philosophie qui me suit,
Alors je me dis que ça peut s'arranger. J'espère donc je suis.
Vu de ma fenêtre, y'a que des bâtiments
Si j'te disais que je vois de la verdure, tu saurais que je mens
Et puis pour voir un bout de ciel, faut se pencher franchement
Mais vas-y viens chez moi, on regardera par la fenêtre.
Tu comprendras pourquoi je rigole, pourquoi je crains, pourquoi je rêve, pourquoi j'espère
Surtout le printemps, surtout l'été, surtout l'automne, surtout l'hiver.
Les voyages en train
J'crois que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.
Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et tu imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu te plantes et que t'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va de son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va derailler dès le premier orage.
Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès le premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe.
Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le controleur.
Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bât de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y est pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.
Et le train ralentit et c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que tu appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.
C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.
Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaitre ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.
Il est facile de prendre un train encore faut il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon vagon,
Car les trains sont crapricieux et certains sont innaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.
Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grèves,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y'a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront dessus à la prochaine station,
Y'a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y'a les aventuriers qu'enchainent voyages sur voyages,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.
Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traine sur les quais je regarde les trains au départ,
Y'a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sent à part.
Il parait que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y'aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.
désolé de blinder ton blog mais yen a une autre qui me fait vraiment tripper je trouve les paroles vraiment belles et simples, la chanson s'appelle "Rencontres" :
C'était sur une grande route,
Je marchais là depuis des jours
Voire des semaines ou des mois,
Je marchais là depuis toujours
Une route pleine de virages,
Des trajectoires qui dévient
Un chemin un peu bizarre,
Un peu tordu comme la vie
Evidemment j'étais pas tout seul, J'avais envie de faire connaissance
Y'avait un tas de personnes
Et personne marchait dans le même sens
Alors je continuai tout droit
Mais un doute s'est installé
Je savais pas ce que je foutais là,
Encore moins où je devais aller
Mais en chemin au fil du temps J'ai fait des sacrées rencontres
Des trucs impressionants,
Faut absolument que je vous raconte
Ces personnages que j'ai croisé C'est pas vraiment des êtres humains
Tu peux parler avec eux mais Jamais leur serrer la main
Tout d'abord sur mon parcours
J'ai rencontré l'innocence
Un être doux, très gentil
Mais qui manque un peu d'expérience
On a marché un petit moment,
Moins longtemps que ce que j'aurais cru
J'ai rencontré d'autres éléments Et l'innocence a disparu
Un moment sur mon chemin,
J'ai rencontré le sport
Un mec physique,un peu grande gueule
Mais auprès de qui tu deviens fort
Pour des raisons techniques
on a du se quitter c'était dur
Mais finalement c'est bien comme ça,
Et puis le sport ça donne des courbatures
J'ai rencontré la poésie,
Elle avait un air bien prétentieux
Elle prétendait qu'avec les mots On pouvait traverser les cieux
Je lui ai dit je t'ai déjà croisée Et franchement tu vaux pas le coup
On m'a parlé de toi à l'école et T'avais l'air vraiment relou
Mais la poésie a insisté et m'a Rattrapé sous d'autres formes
J'ai compris qu'elle était cool et Qu'on pouvait braver ses normes
Je lui ai demandé tu penses
qu'on peux vivre ensemble ?
Je crois que je suis accroc
Elle m'a dit t'inquiètes,
Le monde appartient à ceux qui rêvent trop
Puis j'ai rencontré la détresse
Et franchement elle m'a saoulé
On a discuté vite fait
Mais rapidement je l'ai refoulée
Elle a plein de certitudes
Sous ses grands airs plein de tension
Mais vous savez quoi,la détresse, Elle a pas de conversation
Un moment sur ma route
J'ai rencontré l'amour
Je lui ai dit "Tiens tu tombes bien, je veux te parler depuis toujours
Dans l'absolu t'es une bonne idée Mais dans les faits c'est un peu nul
Tu pars en couille une fois sur deux
Faudrait que tu retravailles ta formule
L'amour m'a dit "Ecoutes petit ça fait des siècles que je fais mon taff
Alors tu me parles sur un autre ton si tu veux pas te manger des baffes
Moi je veux bien être gentil mais faut que chacun y mette du sien
Les humains font aucun effort et moi je suis pas un magicien
On s'est embrouillé un petit moment et c'est là que je me suis rendu compte
Que l'amour était sympa mais que quand même il se la raconte
Puis il m'a dit qu'il devait partir, il avait des rendez-vous par centaine
Que ce soir il devait diner chez sa demi-soeur la haine
Avant de partir j'ai pas bien compris, il m'a conseillé d'y croire toujours
Puis s'est éloigné sans se retourner, c'était mes derniers mots d'amour
Je suis content de l'avoir connu, ça je l'ai bien réalisé
Et je sais qu'un de ces quatre on sera amené à se recroiser
Un peu plus tard sur mon chemin J'ai rencontré la tendresse
Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse
Un peu plus tard sur mon chemin J'ai rencontré la nostalgie
La fiancée des bons souvenirs Qu'on éclaire à la bougie
Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié
Et jusqu'à ce jour, elle marche toujours à mes côtés
Avec elle je me tape des barres et on connait pas la routine
Maintenant c'est sûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine
J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux
Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux
Pas moyen de mieux le connaitre, Il m'a laissé aucune piste
Je sais pas à quoi il ressemble Mais au moins je sais qu'il existe
J'ai rencontré quelques peines, J'ai rencontré beaucoup de joie
C'est parfois une question de chance, souvent une histoire de choix,
Je suis pas au bout de mes surprises, là dessus y'a aucun doute
Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route
C'était sur une grande route,
Je marchais là depuis des jours
Voire des semaines ou des mois,
Je marchais là depuis toujours
Une route pleine de virages,
Des trajectoires qui dévient
Un chemin un peu bizarre,
Un peu tordu, un peu comme la vie.
Il faut vraiment que je me penche la dessus.
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